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avr. 16Liké par Ludovic Girodon

J'adhere totalement à ces 3 principes, que nous appliquons dans mon équipe. Nous avons le mardi tout ela journée et le vendredi matin en journée par défaut en présentiel au bureau, et nous y planifions nos rituels collectifs d'équipe.

Une de nos regles de vie d'equipe, c'est de mentionner systématiquement par chacun le matin où il passe la journée (au bureau, en TTV ou en deplacement). Ceci permet la transparence, l'équité dans le respect des regles de l'équipe, et surtout l'auto régulation de l'équipe (ce n'est pas le manageur seul qui fait un rappel à la regle !). C'est aussi important car en cas de probleme de securité ou autre, n'importe qui dans l'equipe est capable de savoir qui est present au bureau ou pas et d'agir en consequence (moi meme manageur n'etant pas toujours present).

Le full remote, pour moi c'est contradictoire avec le salariat ; c'est vouloir tous les avantages de l'entreprise, sans vouloir réellement en faire partie. C'est ne pas considérer la notion d'appartenance et collaboration. Mais ceci n'est que mon avis perso :-)

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avr. 16·modifié avr. 16

Bonjour Ludovic,

Voilà un sujet très intéressant, car très controversé dans mon équipe. Je partage totalement ta vision, sur la nécessité de mettre en œuvre un télétravail hybride, afin de créer/maintenir un lien social, une cohésion d'équipe et une intelligence collective. En tant que manager, je suis malheureusement confronté à cette problématique, de collaborateurs qui trouvent la venue au bureau inutile et qu'ils n'en voient aucun bénéfice, malgré tous mes efforts, comme ceux que tu as cités (réunion d'équipe type team building, déjeuné, etc).

De mon observation, il s'agit d'un problème de fond générationnel. Je peux paraître vieux en disant cela, mais je n'ai que 35 ans.

J'ai constaté cette attitude principalement chez les jeunes collaborateurs, diplômés pendant le covid et qui ont commencé leur carrière en 100% télétravail. Ainsi, dans leurs esprits cela est devenu la norme, et le format hybride est perçu comme une régression. De plus cette génération ne voit le lien social que virtuellement à travers l'utilisation exclusive des réseaux sociaux par exemple, ou le suivi des influenceurs/youtubeurs/streamers web. Donc le lien social en réel se perd au profit du lien social en virtuel.

Malgré ces fortes difficultés, je ne désespère pas réussir à les convaincre des biens faits du présentiel en recherchant continuellement des idées de ce que ça peut leur apporter dans leur bien-être professionnel au quotidien et dans leur productivité collective.

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