🙋🏻♂️ Hello la Dream Team,
Voilà un mois et demi que la nouvelle version de Dream Team est dans les bacs.
Résultat des courses :
- plus de 2 000 exemplaires écoulés
- n°1 des ventes de sa catégorie depuis sa sortie
- une note de 4.8 sur 5 en moyenne
Si vous êtes passé à côté, voici deux liens pour vous lancer. Il est évidemment disponible également chez tous les bons libraires ;)
La galère de la semaine, c’est celle de Philippe
Ludovic,
Mon équipe me sur-sollicite. Plusieurs fois par jour, mes collaborateurs viennent me voir pour me poser des questions ou me parler de tel ou tel sujet et ça "casse" vraiment ma productivité. Un conseil pour m'aider à mieux gérer ça ? Merci !
Philippe, en effet l’hyper-sollicitation de son équipe est un syndrome assez classique quand on est manager.
Mais heureusement, je connais un super rempart contre elle : le “créneau pour l’équipe”.
Le principe est simple :
Vous vous bloquez chaque jour un créneau consacré à vos collaborateurs, rien qu’à vos collaborateurs. Pour ritualiser ce moment, le créneau doit idéalement être le même chaque jour (par exemple, tous les jours de 17h à 18h). D’expérience, une durée de 30 à 60 minutes par jour est largement suffisante, mais à vous de le définir selon la taille de votre équipe et le volume de sollicitations constaté chaque jour.
A quoi sert ce créneau :
Connu de tous, ce créneau est LE moment privilégié pour que votre équipe vous sollicite sans vous déranger. Question à poser, point à faire sur un sujet précis, information à vous transmettre… votre équipe sait que c’est son moment, sur lequel vous êtes à sa disposition sans jamais rien vous caler d’autre. Ce créneau rend le mode d’emploi de la sollicitation à votre égard beaucoup plus clair pour tout le monde. Et en dehors de ces moments, vous pourrez avancer sereinement sur plein d’autres sujets avec un niveau de charge mentale bien plus acceptable.
Alors, prêt à tester ?
Et vous, comment vous faites pour gérer les nombreuses sollicitations de votre Dream Team ?
Laissez vos commentaires via le bouton ci-dessous :
Et si vous souhaitez me remonter un sujet, ou me partager un coup de coeur ou un coup de gueule, répondez directement à cet email, je lis et réponds à tout le monde !
A mardi prochain la Dream Team,
Ludovic
🎁 Vous le savez, je glisse en fin de chacune de mes newsletters un clip ou un morceau qui m’a marqué.
Cette semaine j’ai écrit cette newsletter en écoutant “Telling Stories” de la reine Tracy Chapman. Je ne me lasserai jamais de ces chansons je crois…
Bonne écoute !
Je pense qu'on (managers) rêve tous de pouvoir contrôler le temps dont on dispose et les sollicitations qui nous inondent ne font pas exception.
Le conseil du "créneau pour l'équipe" est pertinent mais, d'expérience, pas si miraculeux.
Il y a des sollicitations qui ne peuvent pas attendre. Si on les renvoie à plus tard, on retarde le collaborateur, et on peut mettre en péril le résultat.
Je pense que la solution est dans un équilibre entre urgent et non urgent : accepter d'être dérangé pour des sollicitations qui ne peuvent attendre, et regrouper les autres dans des temps dédiés. Cela permet de responsabiliser le collaborateur, qui doit apprendre à identifier ce qui est urgent et ce qui ne l'est pas.
Et puis, c'est par la pratique que ce genre d'habitudes s'affine !
Ayant personnellement assez mal vécu comme manager le "créneau journalier pour l'équipe" de mon N+1 (qui se transformait en fait à tous ensemble attendre en même temps devant son bureau pour pouvoir passer, en espérant que celui qui venait d'entrer ne serait pas trop long) j'ai privilégié, quelques années plus tard à ce poste - 1000 collaborateurs - la porte ouverte. Lorsque ma porte était ouverte (entre 30 et 40% du temps), mes collaborateurs directs (une douzaine) savaient qu'ils pouvaient frapper et entrer, et que je serai disponible immédiatement pour les écouter et répondre à leur sollicitation. Porte fermée, ils passaient par la secrétaire, qui maitrisait mes contraintes, soit pour que je rappelle, soit pour fixer une heure de rendez-vous au plus tard le lendemain. Sans oublier le mèl pour le non urgent.
Et comme Guillaume, je partage l'idée de responsabiliser le collaborateur.