🙋🏻♂️ Hello la Dream Team,
Il reste encore quelques places pour la session de formation “Dream Manager” de septembre avec moi. 8 semaines pour devenir un encore meilleur manager.
On s’y retrouve ?
La galère de la semaine, c’est celle de Marjorie
Ludovic,
Je crois que je suis trop gentille. J'ai dû mal à dire "non" et ça génère pas mal de difficultés dans mon quotidien pro : j'arrive en retard à pas mal de réunions, je suis obligée de finir tard le soir etc... Des conseil pour mieux gérer ça ? Merciiiiii !
Marjorie, ne pas savoir dire non, c’est remplir tes journées de travail de sujets qui ne sont pas nécessairement en phase avec tes propres priorités. Dire non revient donc à dire oui à des choses beaucoup plus essentielles pour toi.
Dire non, c’est aussi renforcer votre fiabilité, qualité essentielle. Vous serez bien plus valorisé par votre entourage pro’ en leur disant parfois non, plutôt qu’en disant oui à chaque fois sans réussir systématiquement à tenir vos engagements.
Mais encore faut-il savoir dire non de la bonne manière.
Voici 5 conseils pour maîtriser l’art du “non”.
1. Un “non” vaut toujours mieux qu’un “demi-oui”
Gardez en tête que prendre le temps de dire élégamment non est TOUJOURS mieux qu’une non réponse ou un oui sans grande conviction.
La non réponse vous fera passer au choix pour une personne peu aimable, pour une personne dépassée par les évènements ou bien pour une personne négligente. Cela génèrera bien souvent une relance ou plusieurs relances, ce qui fera perdre du temps à tout le monde, donc autant prendre le temps de décliner dès la première sollicitation.
Le demi-oui, c’est à dire, le fait d’accepter mais sans être certain de pouvoir réaliser la tâche dans les temps, n’est vraiment un service à rendre à personne : cela vous mettra dans une situation délicate, stressante et pourrait se révéler très déceptif pour votre interlocuteur, voire même le mettre en difficulté.
En bref, le retour sur investissement de prendre 2 minutes pour décliner une sollicitation pour laquelle vous n’êtes pas convaincu est toujours gagnant.
2. La technique du report du non
Dire non n’est pas toujours facile. Peur de déplaire, de décevoir, d’être dévalorisé… les croyances négatives autour du non sont nombreuses. Etant donné qu’il n’est pas donné à tout le monde de dire “non” avec tact du “tac au tac”, le plus simple est de reporter votre réponse. Répondez à votre interlocuteur que vous allez réfléchir et revenir vers lui dans un second temps, en expliquant que vous n’aimez pas vous engager à la légère (les fameux demi-oui). Indiquez-lui une échéance courte pour revenir vers lui/elle (24 à 48h) et tenez-vous y. C’est une bonne technique qui permet de montrer de l’importance à la sollicitation et de décliner de façon structurée et argumentée dans un second temps.
3. Centrez votre “non” sur vous et pas sur votre interlocuteur
Utilisez le “je”et exprimez vos propres enjeux et émotions pour expliquer votre refus.
Par exemple : “J’ai un gros évènement à organiser qui aura lieu dans un mois. C’est ma grande priorité du moment et je ne peux malheureusement m’engager sur aucun autre chantier d’ici là. Cet évènement est très important pour moi et je ne veux pas risquer de le rater.”
Évitez à tout prix d’utiliser le “tu” et de renvoyer votre refus sur le dos de l’autre : “Ton dossier ne m’intéresse pas, il est bien trop compliqué et prendrait trop de temps à traiter”.
4. Soyez clair, ferme et positif
Ne vous perdez pas dans des justifications sans fin. Soyez clair et ferme dans votre refus pour ne laisser aucun doute à votre interlocuteur. Appuyez-vous sur des éléments précis pour justifier votre “non” (échéances à venir chronophages pour vous, le fait que vous souhaitez vous dégager du temps pour votre famille…). Remerciez votre interlocuteur d’avoir pensé à vous et plus globalement utilisez un champ lexical positif '(“merci, bravo pour cette nouvelle, super sympa d’avoir pensé à moi, je te souhaite le meilleur sur ce projet”…).
5. Fermez la porte mais ouvrez des fenêtres
Être ferme ne veut pas dire ne pas se montrer compréhensif et aidant. Dire non ne veut pas uniquement dire “démerde toi !”. Chaque refus doit idéalement être accompagné d’une perspective ou alternative : “Reparlons-en à partir du mois prochain”, “Va voir tel site Internet, ça pourrait t’aider”, “Je sais que XX a déjà fait la même chose il y a peu, ça peut valoir le coup que vous échangiez” etc…’
OK un exemple concret d’application ?
Voici un exemple concret de refus efficace à une sollicitation :
Bonjour Marc, un grand merci pour ta sollicitation à intervenir sur la table ronde du mois prochain
(message positif)
. J’ai pris le temps de faire un point sur mes priorités(report du refus).
Je suis plus dans une logique de rationalisation de mon agenda pour réussir à retrouver un meilleur équilibre vie pro/perso(explication courte, factuelle et centrée sur moi)
. Bravo en tout cas pour l’organisation de cet évènement sur un sujet si essentiel(message positif)
. Si tu en as besoin, je peux te recommander d’autres intervenants qui sont top. A ta dispo, et avec plaisir pour intervenir plus tard dans l’année si tu organises d’autres tables rondes de ce type.(ouverture des fenêtres)
Et vous, comment vous faites pour oser dire non ?
Laissez vos commentaires via le bouton ci-dessous :
Et si vous souhaitez me remonter un sujet, ou me partager un coup de coeur ou un coup de gueule, répondez directement à cet email, je lis et réponds à tout le monde !
A mardi prochain la Dream Team,
Ludovic
🎁 Vous le savez, je glisse en fin de chacune de mes newsletters un clip ou un morceau qui m’a marqué.
Cette semaine j’ai écrit cette newsletter en écoutant “Un autre que moi” de Fishbach.
Bonne écoute !
J'ai adoré ces tips, actionnables et pleins de finesse. Merci!